L’Égypte et l’Éthiopie rejoindront le groupe des nations BRICS, dans le cadre d’une décision d’expansion prise lors du 15e sommet des dirigeants du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, pays hôte.
Les deux pays africains, souvent en désaccord l’un avec l’autre, deviendront membres en janvier 2024. Les rejoindront également l’Argentine, l’Iran, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, ajoutant ainsi une puissance économique importante en matière de production de pétrole au groupe BRICS.
« Les BRICS eux-mêmes constituent un groupe diversifié de nations », a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa, dans un discours prononcé à l’issue du sommet. « Il s’agit d’un partenariat égal entre des pays qui ont des points de vue différents mais qui partagent une vision commune d’un monde meilleur. »
Le président éthiopien Abiy Ahmed, qui a rencontré le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi (vu ci-dessus avec Abiy), a qualifié cette décision de grand moment pour son pays.
« Inviter l’Égypte à rejoindre les BRICS confirme son rôle croissant dans l’économie mondiale et sa capacité à contribuer à la formulation d’un système économique international plus inclusif et plus juste », a déclaré le ministère égyptien des Affaires étrangères. C’est une politique qui « prend en compte les intérêts et les contributions des économies émergentes et des peuples du Sud ».
Le président iranien Ebrahim Raisi a déclaré que la décision des BRICS constitue un contrepoids important à l’unilatéralisme américain, selon les médias. Raisi a tenu des réunions jeudi avec Modi et Xi et a discuté par téléphone de l’adhésion de l’Iran avec le président russe Vladimir Poutine.