Nampula: l'ONG traite le pneu contre les jeunes

Nampula: l’ONG traite le pneu contre les jeunes

L’organisation non gouvernementale Koshukuru a déposé une plainte contre quatre agents de la police de la République du Mozambique (PRM), soupçonnée d’avoir délibérément ciblé un jeune homme sur la route publique de Nampula.

L’incident s’est produit à Dawn le 15 août, lorsque João Júnior, résidant dans le quartier de l’expansion de Muhala, dirigé par le fil de taxi et a ignoré une ordonnance d’arrêt émise par la police.

Selon le directeur exécutif de Koshukuru, Gamito Dos Santos, l’affaire constitue une « violation grossière des droits de l’homme ».

L’organisation considère que les coups de feu ne sont pas justifiés et fournissent un soutien juridique à la famille. « Personne n’a le droit de tirer une arme à feu simplement parce que, prétendument, le jeune homme ne s’est pas arrêté lorsque la police lui a ordonné de le faire », a-t-il déclaré.

La victime « a désobéi à l’ordre de s’arrêter »

La police reconnaît l’utilisation de l’arme à feu, mais affirme que le comportement de la victime a soulevé des soupçons.

Rosa Chaúque, porte-parole du commandement provincial de Nampula, a expliqué que « en raison de la non-obéissance de l’ordre d’arrêt du chauffeur de taxi de moto, il a généré des soupçons sur ses véritables intentions », justifiant les coups.

Le jeune homme a été blessé dans les deux pieds et les fractures de sa cheville droite, après avoir été admis à l’hôpital central de Nampula. Les frais médicaux, qui dépassent déjà 200 000 Meticais (2690 euros), sont soutenus par la famille.

Bien que la police prétend aider, les membres de la famille contestent.

Le frère aîné de la victime, José Américo, rapporte que la seule aide reçue consistait en un « sac en plastique contenant deux litres de jus, un litre et demi d’eau et deux craquelins », a offert le lendemain de l’incident.

« Si c’est de l’aide, alors je ne sais pas ce que ce sera », a-t-il critiqué, ajoutant que les accusations d’hôpital tombent exclusivement sur la famille.

La société civile a besoin de justice

Compte tenu de la gravité de l’affaire, Koshukuru a rejoint le processus en cours au National Criminal Investigation Service (Sernique), par l’intermédiaire de son équipe d’avocats.

L’ONG promet de se battre jusqu’à la responsabilité criminelle et disciplinaire des agents impliqués.

La porte-parole du PRM à Nampula a toutefois assuré que « si les agents sont impliqués, ils seront poursuivis disciplinaires et pénaux », réaffirmant que la société « ne tolère pas les pratiques criminelles ».