L’ancien président du Conseil constitutionnel mozambicain (CC) Hermenegildo Gamito a critiqué la partisanerie des organismes électoraux du pays, considérant que « l’inclusion » peut mettre fin aux crises après des élections au Mozambique.
« Ces organismes (électoraux) ne peuvent pas être trop séparés, le gouvernement doit être l’expression des souhaits de la majorité de la population », a déclaré Hermenegildo Gamito, dans une interview avec le canal privé, lorsqu’on lui a demandé la crédibilité des institutions et des élections au Mozambique.
Pour Gamito, la plupart des qui présument que le pouvoir « doit faire l’inclusion » et ne peut pas exclure ou manquer de respect pour la minorité, un processus qui a considéré qu’il peut mener les conflits caractéristiques au Mozambique après l’examen minutieux.
« Nous avons des problèmes d’inclusion et c’est pourquoi, lorsque le moment vient de l’élection, il y a une grande tension nerveuse (…). Notre pays, le jour qui fait la véritable inclusion, n’aura aucun problème de cette nature », à la fin de chaque période électorale, a déclaré l’ancien président du CC.
Corruption dans l’État
Les dernières élections organisées au Mozambique ont été marquées par la pire crise post-électorale du pays, depuis le premier examen minutieux en 1994, avec de violentes confrontations entre la police et les manifestants, ce qui a entraîné des centaines de morts et de blessés, ainsi que le retrait, la vandalisation et la destruction de diverses infrastructures.
L’ancien président du Conseil constitutionnel mozambicain a également critiqué la corruption dans l’État en remettant en question la richesse de certains dirigeants, qui ne correspond pas au salaire qu’ils gagnent, juste des « comptes arithmétiques » et non des « grandes mathématiques » pour prouver la disparité.
« L’État doit intervenir (…). J’ai rejoint le Conseil constitutionnel, (par exemple), et je part à partir de là, étant déjà autorisé à deux bâtiments sur l’avenida principal de Maputo, Maputo, ne peut pas (…) la grande corruption provoque plus tard l’État moderne.
Hermenegildo Gamito a assumé la présidence de CC en 2011 et a démissionné en juin 2019 pour « des raisons personnelles et d’âge et de l’âge ».
Le responsable a démissionné deux jours après que le CC a considéré l’inconstitutionnel que les prêts souverains et les garanties conférés par l’État en faveur de la société d’État Ematum, mais l’ancien président a supprimé, à l’époque, tout lien entre son départ et la décision.
Gamito était membre du Front de libération du Mozambique (Frelimo) au pouvoir depuis 1975, il était juge, adjoint, directeur des sociétés publiques, ainsi qu’un avocat et un entrepreneur.