L'ancien président du Parlement sud-africain a été arrêté ce jeudi dans le cadre d'une enquête pour corruption, dernier scandale à frapper le parti au pouvoir, l'African National Congress (ANC), avant les élections de mai.
Nosiviwe Mapisa-Nqakula, qui a démissionné de son poste de présidente du Parlement mercredi, a été officiellement arrêtée après s'être rendue à la police près de Pretoria, selon les procureurs.
Le vétéran de l'ANC devrait comparaître devant un juge et être formellement inculpé de corruption et de blanchiment d'argent, a déclaré à l'AFP Henry Mamothame, porte-parole du parquet national.
À moins de deux mois des élections nationales, cette affaire a aggravé les problèmes de l'ANC, qui se débat dans les sondages d'opinion avec une économie faible et des accusations de corruption et de mauvaise gestion officielle.
L'ancien président du Parlement est le dernier d'une série de hauts responsables politiques de l'ANC, dont le président et le vice-président, impliqués dans des scandales de corruption.
Mapisa-Nqakula, 67 ans, est accusée d'avoir sollicité des pots-de-vin importants auprès d'un ancien entrepreneur militaire au cours de son précédent mandat de ministre de la Défense, de 2014 à 2021.
Elle nie les accusations.