En Guinée-Bissau, l’environnement politique se réchauffe avec les échanges publics de déclarations entre le président sortant Umaro Sissoco Embaló et l’ancien chef d’État José Mário Vaz, sur un éventuel différend dans la présidentielle présidentielle du 23 novembre.
Sissoco Embaló s’attend à ce que José Mário Vaz soutienne sa reconditionnement et exclut toute hypothèse de confrontation directe.
« José Mário Vaz ne sera pas candidat à la présidentielle. C’est lui qui m’a dit que si son fils ne progresse pas, il me soutiendra. Lui et il ne peuvent pas être candidats. S’il veut être candidat devra le dire. Mario Vaz ne concurrencera pas moi.
« Respectez-vous »
Mais José Mário Vaz n’était pas silencieux. Il a réagi fermement, demandant le respect et rappelant que les rendements politiques sont possibles: « me réformer? Ils ont oublié que Nino Vieira a récuplé les élections présidentielles? » Il a demandé, ajoutant: « Je n’ai pas grand-chose à dire, mais je dois seulement dire que si quelqu’un ne vous respecte pas, respectez-vous. »
Pour DW, le commentateur politique Luís Vaz Martins comprend que ce « chouchouter » est non seulement évident que José Mário Vaz veut se distancier de l’embaló d’Umro Sissoco, mais montrent également que l’ancien chef d’État guinéen a un programme politique.
« Message gravement accueilli »
Le commentateur politique souligne une « tentative de conquérir l’espace politique », Embaló essayant d’envoyer un message pour éviter les candidats potentiels, à savoir José Mário Vaz.
« C’est de ce point de vue qu’Umro Sissoco Embaló comprend les dernières apparitions publiques de José Mário Vaz, en voulant, en quelque sorte, en le pressant de l’abandonner. Et de ce point de vue, il a essayé d’envoyer le message, qui, je pense, a été très bien accueilli par José Mário Vaz », dit-il.
Avec la date limite de formalisation des demandes de fin du 27 septembre, les alliances et les stratégies pour les élections générales et présidentielles commencent à tirer. Le scénario promet d’être contesté.
