Le politologue Aquilino Varela propose de clarifier la direction du PAICV, sous peine de conséquences négatives dans les prochains processus électoraux.
Cette lecture intervient alors que le pays se prépare aux élections locales pour choisir les maires, les assemblées, les conseillers et les députés municipaux, et que le plus grand parti d’opposition révèle des divisions, la direction actuelle de Rui Semedo étant éclipsée par l’ancienne chef du parti Janira Hopfer Almada.
L’amertume entre Semedo et Almada est évidente et a eu un impact négatif sur le nom proposé par la commission politique pour la direction du siège parlementaire.
Le député Fidel de Pina affirme que « pour le moment, le parti se concentre sur les élections locales qui auront lieu d’ici la fin de l’année » et qu’il y a « toujours des situations qui nécessitent une certaine amélioration ».
À son tour, Julião Varela, qui était secrétaire général depuis la précédente direction du PAICV, considère que toute compétition est saine, à condition qu’elle soit menée dans le meilleur intérêt de l’organisation et du pays.
« Il est important que la société civile et les citoyens se soucient d’augmenter le niveau de confiance réciproque et d’avoir le meilleur choix », dit-il.
Par ailleurs, le politologue Aquilino Varela affirme qu’il est urgent de clarifier la direction du plus grand parti d’opposition, car il comprend qu’il y en a un au pouvoir et un autre dans l’ombre qui ne contribue en rien à l’unité et à la cohésion internes.
« Le PAICV devrait prendre encore quelques jours et résoudre ce problème de leadership avant les élections locales », suggère le scientifique Aquilino Varela.