La COP28 sur le point de démarrer à Dubaï

La COP28 sur le point de démarrer à Dubaï

À partir de demain, le 30, plus de 160 dirigeants du monde entier se réuniront à Dubaï pour la 28e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques.

L’ordre du jour est clair : un accord universel qui met un terme aux conséquences du changement climatique est nécessaire de toute urgence.

La délégation africaine espère voir les vieilles promesses financières se réaliser.

L’Afrique est loin d’être l’une des principales causes du changement climatique. Mais c’est, de manière disproportionnée, la région la plus vulnérable au monde. Même si le continent n’est responsable que de 3,8 % des émissions mondiales, contre 23 % pour la Chine et 19 % pour les États-Unis, l’Afrique est soumise à de graves conséquences. Au cours de la dernière année seulement, le continent a été confronté à des températures record, à de graves sécheresses et à des inondations. Les cyclones et autres catastrophes naturelles sont de plus en plus présents dans la vie des Africains et dans leurs habitats.

Kevin Urama, économiste en chef de la Banque africaine de développement, a déclaré l’année dernière que la croissance du PIB par habitant en Afrique était inférieure de 5 à 15 pour cent en raison du changement climatique.

A partir du 30 novembre, les dirigeants du monde se réuniront à Dubaï sous la pression au plus haut niveau. Les gouvernements du monde entier évalueront les progrès réalisés par rapport aux objectifs définis lors de la COP de Paris et adapteront les plans à la situation climatique mondiale actuelle. En tête de l’agenda des pays africains se trouve la promesse financière convenue lors des précédentes COP qui reste à tenir : 100 milliards de dollars par an pour le financement du climat.

A cela s’ajoute le Fonds pour les pertes et dommages, convenu l’année dernière au Caire, qui n’est pas encore entré en activité. La délégation africaine, qui a renforcé ses liens lors du Sommet africain sur le climat qui s’est tenu cette année, souhaite également mettre sur la table une « taxe carbone » dans les transactions financières internationales, qui générerait des fonds pour l’adaptation et l’atténuation du changement climatique dans les pays les plus vulnérables. touchés par le changement climatique.

Parmi les différents pays africains présents, l’Angola présentera la Stratégie nationale sur le changement climatique, avec des actions visant à s’adapter au réchauffement climatique.

La COP28 se déroule jusqu’au 12 à Dubaï.