Un procès s'est ouvert vendredi en République démocratique du Congo contre environ 50 personnes, dont des Américains, pour ce que l'armée considère comme une tentative de coup d'État le mois dernier.
Des hommes armés ont attaqué le domicile du ministre de l'Economie Vital Kamerhe, dans la matinée du 19 mai, avant de se rendre au Palais de la Nation qui abrite les bureaux du président Félix Tshisekedi.
L’armée a ensuite annoncé à la télévision nationale que les forces de sécurité avaient stoppé « une tentative de coup d’État ».
Le procès a débuté vers 11h40, heure locale, devant un tribunal militaire au sein de la prison militaire de Ndolo, dans la capitale Kinshasa, selon l'AFP.
Les accusés, parmi lesquels quatre femmes, portaient des uniformes de prison bleus et jaunes.
Des diplomates occidentaux étaient présents ainsi que des journalistes et des avocats.
Le plan présumé était dirigé par Christian Malanga, un Congolais « naturalisé américain » qui a été tué par les forces armées, selon le général Sylvain Ekenge.
Ekenge a déclaré que les assaillants étaient de « nationalités différentes » et qu’une quarantaine d’entre eux avaient été arrêtés et quatre autres – dont Malanga – tués.
Le motif de cet incident n’est toujours pas clair, mais le gouvernement l’a condamné comme « une tentative de déstabiliser les institutions ».