Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a salué la décision de la Cour suprême des Nations Unies selon laquelle Israël doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher tout acte de génocide à Gaza.
« La décision confirme le respect du droit international et la nécessité pour Israël de remplir impérativement ses obligations au titre de la convention sur le génocide », a déclaré Faki dans un communiqué sur les réseaux sociaux.
La Cour internationale de Justice (CIJ), à La Haye, a rendu vendredi sa première décision dans une affaire historique portée par l’Afrique du Sud, membre de l’Union africaine, qui a également ordonné à Israël d’autoriser l’accès humanitaire au territoire palestinien.
L’Afrique du Sud a accusé Israël d’avoir violé la Convention des Nations Unies sur le génocide de 1948 – créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de l’Holocauste – lors de sa campagne militaire à Gaza, déclenchée par les attaques du Hamas du 7 octobre.
Le tribunal n’a pas statué sur la question de savoir si Israël commettait ou non un génocide, mais il a émis des ordonnances d’urgence pendant qu’il examine l’accusation plus large – un processus qui prendra probablement des années.
Faki a déclaré que l’Union africaine salue les mesures ordonnées par le tribunal.
La guerre à Gaza a commencé avec l’attaque du Hamas le 7 octobre, qui a fait environ 1.140 morts en Israël, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de chiffres officiels israéliens.
Les militants ont également capturé environ 250 otages et Israël affirme qu’il en reste environ 132 à Gaza, y compris les corps d’au moins 28 prisonniers morts.
Israël s’est engagé à écraser le Hamas et a lancé une offensive militaire qui, selon le ministère de la Santé de Gaza, a tué au moins 26 250 personnes, dont environ 70 % de femmes et d’enfants.